«Ces paroles m’ont sauvée un jour de novembre» rencontre avec Dauphine de T.

Chez Caladia, on aime les versets calligraphiés pour nourrir l'âme.
Mais on croit aussi qu’en les brodant, en les portant, ils descendent du regard au cœur, pour être vécus pleinement.

Le verset brodé sur notre nouveau t-shirt – « Ma grâce te suffit » – fait partie de ceux qui soutiennent, relèvent, et rappellent que tout est don, même dans nos fragilités.

Ce verset a profondément marqué la vie de nombreux croyants.
Aujourd’hui, Dauphine, cliente de la première heure, a accepté de nous partager avec pudeur et vérité comment ces mots ont pris chair dans sa propre histoire.

Bonjour Dauphine, peux-tu te présenter en quelques mots ?
J’ai 38 ans, je suis mariée depuis 18 ans et maman de trois enfants. Je suis actuellement en reconversion professionnelle pour passer un CAP cuisine.

Dans quel contexte as-tu rencontré ce verset pour la première fois ?
Je l’avais peut-être entendu avant, mais je n’en ai aucun souvenir.
La première fois était marquante, c’était au téléphone avec un abbé, dans une période très difficile. Je pleurais, convaincue d’avoir touché le fond pour une raison précise. Il m’a simplement dit : « La grâce du Bon Dieu va vous suffire. » Puis il a ajouté : « Portez votre croix et suivez-le. »
Il me l’a répété trois fois.
Entre deux sanglots, j’ai noté ces mots sur un bout de papier. Je voulais les comprendre à tête reposée. Mais je n’ai pas compris tout de suite.
Ce n’est que quelques jours plus tard, quand la véritable chute est arrivée, que j’ai saisi la force providentielle de cette parole. Cet abbé m’avait donné un remède, sans que je sache encore pour quelle blessure.

Qu’as-tu ressenti en entendant ce verset ?
Au début, j’étais juste perdue.
Quand le lendemain, je suis réellement tombée, je me suis souvenue : « La grâce de Dieu me suffit ? Qu’est-ce que ça veut dire ? »
Je souffrais intensément. J’étais brisée. Comment cette grâce pouvait-elle suffire dans un tel abîme ?

À quel moment de ta vie ce verset t’a particulièrement portée ? Et quels en ont été les fruits ?
Après cette épreuve, les jours ont passé. La blessure s’est doucement refermée.
Un jour, à la messe, la lecture de saint Paul m’a saisie : « Ma grâce te suffit. » J’ai fondu en larmes.
Puis, à un mariage quelques mois plus tard, le prêtre prononce ces mêmes mots.
Et sur la route de Cotignac, on m’annonce le thème du pèlerinage : « Ma grâce te suffit. »

Tout s’éclaire.
Oui, j’ai touché le fond. Oui, j’ai été faible. Mais c’est justement là que la grâce a agi. Parce que je me suis laissée cueillir.
Depuis trois ans, ces mots m’accompagnent. Ils reviennent souvent, comme un murmure fidèle.

Aujourd’hui, que signifient-ils pour toi ?
Ce verset est mon réconfort, mon accompagnement, mon remède.
Je le relis dès que je trébuche, quand mes petites croix deviennent lourdes.
Je l’ai même inscrit sur ma peau.
Pour ne jamais oublier qu’il m’a sauvée, un jour de novembre.

Et si tu pouvais glisser ce verset dans la poche d’une amie, pourquoi le ferais-tu ?
Je le glisserais à tous ceux que j’aime, à tous ceux qui cherchent un sens à leur douleur.
Parce qu’un jour, cette parole m’a tenue debout.

Merci, Dauphine.
Pour ce témoignage, si vrai, si nu, si rempli d’espérance.

Ce verset brodé sur notre nouveau t-shirt est plus qu’un ornement :
C’est un rappel, tout contre soi, que même dans la faiblesse… la force de Dieu agit pleinement.

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